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Si j'arrive à repêcher des souvenirs, cette section servira à en faire profiter les autres...

Il est temps de raconter enfin par écrit une anecdote survenue avec le Frère Marc durant mon séjour à Raponda.  

Nous avions subi une dictée où je l’avoue modestement, j’avais obtenu un sans fautes donc un 20 sur 20.  

Mais certains de mes petits camarades de l’époque avaient eu moins de chance et de très mauvaises notes.  

Frère Marc décida donc de faire une nouvelle interrogation pour « remonter » les notes des ces malheureux. Cette fois ce fut en grammaire. Là j’obtins un 13 je crois. Frère Marc décida de prendre un point sur la note de grammaire et de mettre ce point pour toute la classe sur la note de dictée.

 

Conclusion, ma note de grammaire baissa à 12 et ma note de dictée monta à 21 sur 20 car jamais il ne voulu me laisser ce point en grammaire ! un peu fou ?  Oui mais je garde de très bons souvenirs de cet homme.(Sigrid)

 

La MATCHETTE, sanction facile quand toute une classe sème le désordre et refuse d’obéir au professeur. Et pourtant, faire de la matchette n’est pas à l’origine une sanction.

A Raponda, son premier but était de faire l’entretien du collège. Cet entretien a été restreint aux bordures dès que le Frère Guy Martineau, proviseur, par ses relations personnelles, a obtenu l’aide de la SOGARA, notre premier partenaire, pour l’amélioration du grand terrain de foot, grâce à l’apport de dizaines de camions de sablette. Notre deuxième partenaire, le RUGBY CLUB de POG, ayant pris en charge l’entretien à la tondeuse à gazon de notre petit terrain de foot, la matchette devenait inutile.

Néanmoins, la matchette avait un 2e but : se protéger des serpents. Je n’en ai vu que deux en quinze ans se promenant dans les couloirs des 6e et 5e. Et pourtant ils étaient nombreux.

Le 3e but de la matchette était la prévention des incendies. C’est pourquoi il était indispensable d’entretenir la plaine sur une largeur de dix mètres minimum. Ce travail n’ayant pas été fait durant le mois de juin nous a valu l’incendie du bâtiment du second cycle pendant les grandes vacances, les feux de brousse ayant envahi toute la plaine entre les 25 logements et notre mur. Les flammes on enjambé allègrement ce mur de 2, 50 mètres de haut.

Alors, merci à tous les élèves qui se sont prêtés volontiers à cet immense service.  Merci aussi à ceux qui assurent le même travail de nettoyage des classes qui est fait dans un même souci éducatif et de formation. Merci de votre disponibilité. (JHR, 22 septembre 2006)

 Pour les uniformes, on avait les jupes beiges + T-shirts bleus (pantalons bleus pour les garçons) en alternance avec la robe en 4ème (1980-81) et 5ème (1979-80), la rouge d'abord ample, et la beige avec les poules droite ensuite. Le mercredi, on avait le droit de ne pas mettre d'uniforme!  ( Article de AMH ) 18.05.2006

Une petite fille, lors de la présentation de l'un de mes livres, a tiré la jupe de sa maman et a dit : "Maman, maman, j'ai vu Raponda".

(De JHR) 24.05.06

Une dernière petite chose qui fait partie des secrets des profs, mais pas du langage des européens :
1) dire d'un prof qu'il est gentil, c'est dire qu'il est
chahuté
2) dire d'un prof qu'il est méchant, c'est qu'il est
injuste
3) dire d'un prof qu'il est sévère, cela veut dire qu'il est
juste et qu'on l'aime et l'apprécie, car il sait former les jeunes (il marquera sa génération)
4) parmi les secrets des élèves, un jour un garçon de 4e a dit à une fille qu'elle est "timide". Aussitôt la fille s'est jetée sur le garçon pour lui arracher les cheveux. Pourquoi ? Parce, chez les ngwèmyènè, dire à une fille qu'elle est timide, cela équivaut à lui dire qu'elle ne sait pas se débrouiller avec un garçon pour faire l'amour.(De JHR)) 20.05.2006

Le collège brûle !!!
Noël 78 ou 79, tout est prêt pour la soirée dansante de fin de trimestre, à 3 jours de NOEL ; l'ensemble des 2 premières et la terminale enlèvent leurs cloisons et la salle est prête pour une soirée endiablée avec les BE-POP'S. Dans son tour de ronde, le gardien aperçoit des étincelles dans la menuiserie près de la rotonde (actuel foyer), mais ne dit rien. A 3 h du mat, la sciure brûle et les tôles crépitent. Exceptionnellement, le F. Hubert veille mais s'endort au bureau. C'est le F. Jean-Marie Querville qui le réveille en lui disant : LE COLLEGE EST EN FEU. LES POMPIERS D'ELF SONT LA. Grâce à leur intervention rapide, le feu est stoppé à la limite des classes de 6e épargnant la salle d'uniformes des majorettes. OUF ! Tout va bien ! Merci ELF ! Notre belle rotonde qui servait de salle de couture n'est plus ! Le lendemain se passe à dégager les débris enflammés pour que la fête de NOEL soit belle ! (De JHR)  29.05.2006

                                                                                                          

PERE LIJOT

 Décès du Père Fabien LIJOT, professeur de catéchèse et de français, du temps du Frère Hubert et de nouveau, avec Mme Sophie Saulnerond depuis 2004. C'est donc, en moto, en voulant éviter un piéton qu'il s'est tué la semaine dernière. Confirmation vient de m'en être faite ce 17 juillet par Port-Gentil. Le Frère Hubert et tous ceux qui l'ont connu présentent leurs plus sincères condoléances et l'assurance de leurs prières aux Pères Salésiens et aux paroissiens de Ste-Barbe ainsi que Mme la Directrice, à l'équipe éducative et aux élèves du Collège Raponda-Walker. Que Marie bénisse son bon serviteur !

Moi je me souviens qu'en aout, fête de l'indépendance, nous faisions un défilé avec notre jupe bleue, chemisier blanc et petit drapeau vert jaune bleu, et nous attendions le passage du président sur les bords de route. Mais aucune photo de cette époque.(De CP)20.05.2006

 

L'HISTOIRE de la chanson gabonaise reste étroitement liée à celle du pays lui-même. À l'aube de ce nouveau siècle, un hommage méritait d'être rendu à tous ceux qui l'ont enrichie en contribuant à son évolution. Cette histoire est celle d'hommes et de femmes qui, depuis le milieu des années cinquante, se sont efforcés de mettre en valeur une musique vivante, riche et variée. La Chanson Gabonaise d'hier et d'aujourd'hui nous invite à dépoussiérer le passé glorieux d'une musique moderne gabonaise "jeune" de cinquante ans !

Hugues Gatien MATSHANGA est né en 1974 à Libreville. Ancien élève de l'écoe de piano Gerard Revol de Port-Gentil, il pratique aussi la trompette et la batterie. Après un passage à la fanfare municipale de la même ville et à l'orchestre Be-Pop's du Lycée Raponda Walker, il continue à faire du piano-bar avec son groupe Tropicalove. Outre sa passion pour la musique, l'auteur étudie la sociologie à l'université Omar Bongo de Libreville et collabore au Quotidien "L'UNION", aux Magazines Shell News et PLanète-Jeunes dont il est le représentant pour le Gabon, le Congo-Brazzaville et la République du Congo.
La Chanson Gabonaise d'hier et d'aujourd'hui est son premier ouvrage,
La Chanson Gabonaise d'hier et d'aujourd'hui, aux Éditions Raponda Walker, 2004, avec la collaboration du Service de Coopération et d'Action culturelle de l'Ambassade de France au Gabon

Dernier livre paru de Guy Rossatanga Rignault L'Afrique existe t-elle ? le prochain à venir courant 2007.En attendant il sera présent à Port-Gentil du 1 er novembre au 3 novembre 2006. Sa dernière conférence a eu lieu à Clermont-Ferrand le 26 octobre 2006. J'y étais , je ne peux que vous conseiller de lire son dernier livre.