


CAMARA LAYE est
un écrivain guinéen né en 1928 à Kouroussa en Guinée et
mort en 1980.Il
est le descendant d'une famille très attachée aux
traditions.
Après des études à l'école
française, il part à
Conakry,
la capitale, poursuivre sa scolarité. Titulaire d'un
CAP
de mécanicien, il tente, sans succès, de devenir
ingénieur
en
France.
C'est alors que Camara Laye, qui traverse une période de
désarroi, publie L'enfant noir, son premier
roman, en
1953
.
Il retourne dans
son pays en 1956 et jusqu'en 1963 occupe des fonctions
importantes au ministère de l'Information, avant d'aller
s'installer définitivement au Sénégal,
où il travailla comme chercheur à l'IFAN.
C'est au cours de cette période qu'il rédigea
Dramouss (1966)
la suite de
l'Enfant noir.
Publié au Sénégal où il s'était exilé, son dernier
livre, le Maître de la parole (1978), est la
transcription d'une épopée orale consacrée à Soundiata,
empereur mandingue mort en 1255. Fruit d'une enquête de
vingt ans menée auprès des griots malinkés, cet ouvrage
précieux nous donne accès à l'une des plus grandes
chansons de geste de la tradition négro-africaine.

Ses Oeuvres :
Le regard du
roi, (1954)
Radiance of the king
Maître de la parole. Kuma lafolo kuma, (1980)
The Guardian of the Word

1994/95 : L'Enfant noir est porté à l'écran par
Laurent Chevallier. Le film est tourné en France et en
Guinée.
SYNOPSIS
Récit initiatique, ce film est une histoire d'exil,
celle que vit tout homme qui se sépare de son enfance.
A Kouroussa, son village natal, entre Madou son père,
roi des mécaniciens, Kouda sa mère si douce, et sa bande
de copains, Baba fait son apprentissage de la vie, en
harmonie avec le monde alentour.
L'arrivée inopinée d'un marchand d'or vient bousculer ce
fragile équilibre.
En effet, Baba est en âge de rejoindre la capitale pour
continuer ses études.
Il traverse alors toute la Guinée et se rend chez son
oncle Moussa à Conakry.
Là, il est pris dans la spirale de la vie urbaine et
reçoit de plein fouet le monde moderne et sa violence.

|